La Guinée face à son destin
Peuple de Guinée, frères et sœurs de Conakry à Kankan, de Kindia à Labé, de N’Zérékoré à Boké, nous sommes aujourd’hui convoqués par l’histoire. L’histoire ne se raconte pas seulement dans les livres, elle se vit dans nos rues, nos marchés, nos villages, nos universités. Elle se vit dans nos souffrances et nos espoirs. Et aujourd’hui, elle nous appelle à une vigilance absolue : prévenir et contrer la manipulation qui s’organise sous le masque du pouvoir Doumbouyadiste.
Table Of Content
- La Guinée face à son destin
- I. La manipulation : un art ancien, un danger actuel
- II. Le plan caché : confisquer l’avenir
- III. Prévenir la manipulation : éveiller les consciences
- IV. Contrer la manipulation : agir avec courage
- V. La vérité : ce que cache le Doumbouyadisme
- VI. Appel à la dignité
- VII. Vers une Guinée nouvelle
- Nous devons préparer une Guinée nouvelle
- L’heure de vérité
- Mot final
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Car derrière les discours séduisants, derrière les promesses de réforme et de dignité, se cache un plan soigneusement élaboré pour confisquer notre avenir. Ce plan n’est pas celui du peuple, mais celui d’un cercle restreint qui veut transformer la Guinée en propriété privée.
I. La manipulation : un art ancien, un danger actuel
La manipulation politique n’est pas nouvelle. Elle a traversé les régimes, les époques, les continents. Mais en Guinée, elle prend aujourd’hui une forme particulière : celle d’un pouvoir militaire qui se présente comme sauveur, tout en verrouillant les institutions, en muselant les voix libres, et en divisant les citoyens.
- La rhétorique du sauveur : on nous dit que Mamady Doumbouya est venu pour “redresser la nation”. Mais redresser une nation ne signifie pas confisquer ses libertés.
- La stratégie de la peur : on nous fait croire que sans ce pouvoir, la Guinée sombrerait dans le chaos. Mais le chaos naît justement de l’absence de justice et de transparence.
- La diversion permanente : on multiplie les annonces, les cérémonies, les slogans, pour détourner l’attention des vrais enjeux : la pauvreté persistante, la corruption endémique, l’absence de perspectives pour la jeunesse.
II. Le plan caché : confisquer l’avenir
Le plan Doumbouyadiste repose sur trois piliers :
1. Contrôle des institutions : en retardant la transition, en manipulant les calendriers électoraux, en affaiblissant les contre-pouvoirs, on cherche à prolonger indéfiniment un règne qui devait être transitoire.
2. Neutralisation des voix libres : journalistes intimidés, activistes arrêtés, opposants réduits au silence. La parole citoyenne est remplacée par une propagande officielle.
3. Exploitation des ressources : les mines, les terres, les richesses naturelles deviennent des instruments de clientélisme. Au lieu de servir le peuple, elles servent une élite militaire et économique.
Ce plan n’est pas dit ouvertement. Il est caché derrière des discours de patriotisme. Mais un patriotisme qui exclut le peuple n’est qu’un mensonge.
III. Prévenir la manipulation : éveiller les consciences
Face à cette stratégie, notre première arme est la conscience citoyenne. La manipulation ne réussit que lorsque les peuples dorment. Or, la Guinée doit rester éveillée.
- Éducation populaire : chaque citoyen doit comprendre les mécanismes de la manipulation. Quand on retarde une élection, ce n’est pas pour “préparer le terrain”, c’est pour prolonger un pouvoir.
- Solidarité nationale : les Doumbouyadistes veulent diviser : Peul contre Malinké, Soussou contre Forestier. Mais la Guinée est une seule et même famille. Refusons les fractures ethniques.
- Mobilisation pacifique : la rue, les réseaux sociaux, les associations doivent devenir des espaces de vigilance. La force du peuple n’est pas dans la violence, mais dans l’unité et la constance.
IV. Contrer la manipulation : agir avec courage
Prévenir ne suffit pas. Il faut aussi contrer. Cela signifie passer de la vigilance à l’action.
1. Réclamer la vérité : exiger des comptes sur la gestion des ressources, sur les promesses non tenues, sur les arrestations arbitraires.
2. Organiser la jeunesse : car c’est elle qui est la cible principale de la manipulation. On lui promet des emplois, mais on lui offre l’exil ou le chômage. La jeunesse doit se lever, non pas pour détruire, mais pour construire.
3. Défendre les libertés : chaque journaliste, chaque syndicaliste, chaque citoyen qui ose parler doit être protégé par la solidarité nationale.
4. Refuser la peur : la peur est l’arme des manipulateurs. Mais un peuple qui refuse la peur devient invincible.
V. La vérité : ce que cache le Doumbouyadisme
La vérité est simple : Mamady Doumbouya n’a pas de plan pour la Guinée. Son seul plan est de rester au pouvoir.
- Il n’a pas de vision économique claire.
- Il n’a pas de projet éducatif structuré.
- Il n’a pas de stratégie de santé publique durable.
Ce qu’il a, c’est une stratégie de communication. Mais la communication ne nourrit pas les enfants, ne soigne pas les malades, ne crée pas des emplois.
VI. Appel à la dignité
Peuple de Guinée, notre dignité ne se négocie pas. Elle ne se vend pas contre des promesses creuses. Elle ne se troque pas contre des cérémonies militaires.
La dignité, c’est de pouvoir voter librement.
La dignité, c’est de pouvoir parler sans crainte.
La dignité, c’est de voir nos richesses servir nos villages, nos écoles, nos hôpitaux.
VII. Vers une Guinée nouvelle
Ce discours n’est pas un cri de désespoir. C’est un appel à l’espérance. Car la Guinée a tout pour réussir : des terres fertiles, des mines abondantes, une jeunesse courageuse, une culture riche. Ce qui manque, ce n’est pas la ressource, mais la volonté politique.
Nous devons préparer une Guinée nouvelle :
- Une Guinée où le pouvoir est au service du peuple.
- Une Guinée où la justice est indépendante.
- Une Guinée où la jeunesse trouve sa place.
- Une Guinée où les différences sont célébrées, non instrumentalisées.
L’heure de vérité
Frères et sœurs, l’heure est venue. L’heure de dire non à la manipulation. L’heure de refuser le mensonge. L’heure de défendre notre avenir.
Mamady Doumbouya peut avoir des armes, des uniformes, des discours. Mais le peuple de Guinée a quelque chose de plus fort : la vérité et la dignité.
Et aucune manipulation ne peut vaincre un peuple debout.
Mot final
Ce discours est une arme pacifique. Il ne vise pas la haine, mais la lucidité. Il ne vise pas la division, mais l’unité. Il ne vise pas la violence, mais la dignité.
La Guinée n’est pas la propriété d’un homme. Elle est la maison de tous ses enfants. Et ensemble, nous devons la protéger.
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